Euskal teatroa Gerra Zibilean (1936-37)

Résumé

La guerre et l’immédiate après-guerre a été un coup terrible porté à la culture basque naissante, et tout particulièrement au théâtre. « Aitzol » et « Lauaxeta », deux intellectuels fondamentaux dans le mouvement basque ont été fusillés, ainsi que d’autres écrivains et nationalistes qui ont dû s’exiler ou ont passé de longues années en prison. Ces faits, ajoutés aux interdictions d’utiliser le basque, ont entraîné une grave crise. Pour connaître le mouvement culturel précédent né durant la république et la guerre civile, on peut lire le quotidien Eguna [Le jour] qui a été édité à Bilbao du 1er janvier jusqu’à la chute de Bilbao. Nous pouvons trouver entre autres dans ses pages les comptes rendus de la séance de théâtre que Bilboko Euzko Gastedija [La jeunesse basque de Bilbao] a offert le 11 février avec la représentation de l’œuvre de P. Pearse Tres Gudaris/Trois Gudaris en espagnol et celle de M. Soroa Ezer ez ta festa [On fait la fête pour un rien]. Cette conférence, –accompagnée de nombreuses illustrations– analyse les dramaturgies dans les quelles ces œuvres sont plongées, ainsi que les suivantes de W.B. Yeats-M. Sota- J.Altuna (La anciana que pasó llorando)/(La vieille dame qui passa en pleurant), S. Arana-M. Sota(Libe), A. Campión-A. Etxabe (Pedro Mari). Mais également d’autres qui, ayant pour leit-motiv la guerre civile, ont été écrites, dirigées et représentées par A. Ruíz de Azua « Ogoñope » (Dans un village d’Euskadi), Ekin, Mexico, 1950), a. Labayen (Terremoto/(Tremblementde terre), Euzko Gogoa, Biarritz, 1955, J.-L. Davant, Agirre presidenta (Agirre président), Arrokiaga, 1995), et C. Panera (Lauaxeta, théâtre populaire), Bilbao 2005)...