Euskara H2 goiztiarraren ezaugarrien bila: adizkiak eta gramatika-kasuak haurren ipuin-kontaketetan
DOI :
https://doi.org/10.59866/eia.v2i54.244Mots-clés :
Apprentissage précoce du langage, narration de contes, cas grammatical, absolutif, datif, L1, L2p.Résumé
La présente étude porte sur les marques de personne et le nombre des formes de flexion verbale complexe en euskara ou langue basque, ainsi que sur les marques de cas ergatif, absolutif et datif produites par les enfants bilingues dans une tâche narrative. Les données confirment la présence d’erreurs dans les deux groupes d’enfants âgés de 5 ans (basque L1 et basque L2 p(récoce)). L’étude comparative entre groupes (L1 vs. L2p) ainsi que l’étude comparative entre deux échantillons du groupe L2p, obtenus sur un intervalle de 6 mois, révèlent des résultats intéressants sur le niveau de maturité dans la production de la morphologie de personne avant 6 ans. Dans la production des formes verbales conjuguées, on n’observe pas de différences quantitatives entre L1 et L2p ni entre les deux échantillons de L2p, étant donné la faible fréquence des formes erronées (10%) dans les trois échantillons. Le type de différences que l’on observe entre les trois échantillons est d’ordre qualitatif, comme par exemple la distribution de certaines formes ou de certains contextes de conjugaison jugés « difficiles ». La production de certaines marques de cas distingue nettement L1 de L2p. Même si laproduction de la marque de cas ergatif a lieu aussi bien en L1 que dans les deux échantillons de L2p, toujours dans des contextes où l’on pourrait s’attendre à la production decette marque, la production du datif est presque toujours correcte en L1, tandis que l’on observe davantage de mauvaises utilisations dans le groupe L2p, surtout lors de la première session. La surutilisation fréquent de la marque zéro (correspondant au cas absolutif) parle groupe L2p dans des contextes d’autres cas comme l’ergatif différencie ce groupe du groupe L1. Les données analysées montrent que l’acquisition de la morphologie casuelle dans les SN n’est pas simultanée avec celle de la morphologie de l’accord entre le verbe et les SN, plus particulièrement en ce qui concerne le cas ergatif.