Gerra Zibila Ramon Saizarbitoriaren narraziogintzan
DOI :
https://doi.org/10.59866/eia.v2i54.235Mots-clés :
Mémoire historique, vérité historique, vérité littéraire, nationalisme et valeurs humainesRésumé
Comme l’a affirmé Aristote dans sa Poétique, la poésie est plus vraie et universelle que l’histoire, attendu qu’elle nous transporte dans ce qui a pu arriver, alors que l’histoire se rapporte seulement à ce qui est arrivé. D’où que la fiction enrichit et développe notre interprétation de cette hypothèse plausible que nous avons convenu d’appeler « réalité ». Cet article analyse la dialectique mémoire historique/fiction, en se basant sur deux narrations que le romancier Ramón Saizarbitoria réunit dans Guárdame bajo tierra (Garde-moisous terre) (Alfaguara) : “La guerra perdida del viejo gudari” (la Guerre perdue du vieux gudari) et “el huerto de nuestros mayores” (le potager de nos aïeux). Cependant, nous avons jugé bon de comparer le monde de nos aïeux, c’est-à-dire la génération de bon nombre d’entre ceux qui ont combattu pendant la Guerre Civile, ont partagé des valeurs et une même vision du monde, et la génération de leurs enfants, qui prend une place prépondérante à partir de 1968 avec la lutte armée de l’ETA. Cette dernière a trouvé dans Los pasos incontables (Les pas innombrables) (Espasa Calpe), du même auteur, sa meilleure version.